punky lady
Suite à mon billet de samedi, vous retrouverez ici la numérotation de mes moments clés :)
Tout commence vendredi, de Bastille à Port-Royal, avec bien des verres entre amies, et se poursuit en Normandie pour un enterrement de vie de jeune fille entre calvados et saucisses fûmées (1)...
Forte de quelques kilos supplémentaires, je me gausse ensuite devant les nouvelles aventures d'Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, en compagnie de ma valise (n'ayant pu la déposer entre temps), et de Coco & Gunto. Et c'est une suite très réussie, au moins autant que le premier opus, qui marquera ses spectateurs de quelques jolies tirades (2).
Lundi, je file dévorer deux expositions au Grand Palais : Le grand monde d'Andy Warhol qui m'a comblée au délà de toute attente, une très très belle expo qui n'a rien à envier à la seconde, Une image peut en cacher une autre, intriguante et déconcertante, drôle et poétique, mais peut-être un rien tirée par les cheveux (3).
Avec Coco, on a bien sûr arpenté toutes les boutiques vintage du Marais, même que les Freep Star passaient Empire Of The Sun, les p'tits sacripans !! J'ai trouvé là-bas bien des trésors, des foulards russes et seventies, un sac trop choubidou, des dentelles, un pull, et une broche. Exactement qu'est-ce que j'voulais (4).
J'ai aussi découvert la gothico-punko-rock'n'roll-vintage boutique Noir Kennedy, 22 rue du Roi de Sicile, où les cabines d'essayage ne sont rien moins que des cabines téléphoniques londonniennes, et où les miroirs sont incrustés dans des cerceuils... ambiance... Quoiqu'il en soit cette décoration à base de têtes de morts m'a donné envie de tâter de l'os dans les catacombes parisiens (5) !
Après avoir descendu les kilomètres d'escaliers en colimasson, je faisais moins la fière, non seulement parce que ça fout les chocottes, mais aussi parce que c'est très émouvant tous ces corps réduits à néants. Il y avait là, sous terre, pas loin de la nappe phréatique, des siècles de vies passées, et l'image d'un Vanité géante...
Je finis sur une note plus vivante : le concert d'IAMX à la Locomotive. Une autre salle, une autre ambiance, une heure de retard et des lumières blanches anéantissant la moindre photographie, mais le plaisir de retrouver en live l'un de mes groupes préférés et la beauté inaltérée de leurs titres, ceux du nouvel album surtout, que je ne me lasse pas de découvrir, Kingdom Of Welcome Addiction - sortie le 15 mai (6)...
Ainsi donc s'achève mes 6 jolis jours de vadrouille, me laissant en tête comme un délicieux goût de pâte à tartiner aux speculoos, de savoureux poissons crûs japonais, de poulet au curry so bonita la banana, ou de sucrée tarte à la rhubarbe... Miam !