15 juin 2007
red is not dead
Lundi 11 juin 2007, le Zénith plus rouge que jamais m'offre un nouveau rêve : les White Stripes en live. Le duo de Détroit tient ses promesses, la salle est en feu. La fusion rock-blues-punk électrise la salle, et dès les premiers riffs de guitare, l'urgence est de reculer pour ne pas céder sous la foule en délire. Je recule, je lutte, mais tiens bon... j'ai vu Jack et Meg de près... S'ensuit 1h15 de rock pur, oui oui, pas de chichis, du son brut, rien que du son brut. Le tandem présente son nouvel album, Icky Thump ( à paraître le 18 juin ) et enchaîne avec passion des titres comme I Just Don't Know What To Do With Myself, Hotel Yorba ou Jolene. Le rock'n'roll est bien là et le groupe clôt le concert avec l'imparable Seven Nation Army, moment fascinant où l'on a l'impression de ne faire plus qu'un avec le public, gagné par l'extase. Bref, The White Stripes, ça se déguste comme une sucrerie bien acidulée... vous savez, celles qui piquent tellement elles sont acides, mais dont on ne peut finalement pas s'empêcher de reprendre une bonne bouchée. 
Le rouge me poursuit mardi, dans les rues de la capitale où j'attrape un coup de soleil qui me fait ressembler à l'icônographie des White Stripes...
Je découvre cette fois que St Germain-des-Prés n'est pas très loin de la tour Eiffel. En piste pour l'itinéraire des touristes...
Du rouge, encore du rouge, je vois rouge quand je me rappelle que les musées sont fermés le mardi, me mets dans le rouge pour m'acheter une robe Lolita Lempicka chez Étam et rougis quand trois italiens me balancent du "bonjour, bonsoir" et je ne sais quoi.
Rue du Faubourg St Antoine
Et je vous dirais que je me suis même achetée du vernis rouge et du rouge à lèvres en fin de journée. Mission accomplie.
